10 janvier 2017
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Zyban, Champix : une nouvelle étude relativise les risques de dépression

Accusés de déclencher dépressions et idées suicidaires, deux médicaments prescrits dans l’aide à l’arrêt du tabac viennent d’être innocentés par une étude publiée dans le British Medical Journal nous apprend le Figaro.

Les conclusions des chercheurs de l’université de Bristol, en Grande-Bretagne – un pays où un million de patients ont pris ces traitements en 2011 – s’avèrent pourtant rassurantes. «Il n’y a aucune preuve que la varénicline ou le bupoprion augmentent le risque de dépression ou de tentative de suicide par rapport aux substituts nicotiniques», écrivent les auteurs qui ont examiné les statistiques des hôpitaux et des registres nationaux de mortalité. L’étude a porté sur près de 120.000 adultes prenant un des trois traitements d’aide au sevrage entre 2006 et 2011.

«Non seulement le risque suicidaire n’apparaît pas augmenté après trois mois de thérapie, mais le risque de dépression est significativement réduit avec Champix et Zyban par rapport aux gommes ou aux patchs», souligne le Pr Henri-Jean Aubin, addictologue à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif, qui demande une réhabilitation de ces médicaments en France. «Alors que le tabac tue 73.000 personnes par an, il n’y a aucune raison de se priver d’une possibilité thérapeutique», ajoute-t-il.

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